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Là se tiendront des réunions annuelles des modernes « sorciers », qui pourront ainsi échanger leurs idées et se communiquer leurs expériences. Lui-même n’utilise la magie que pour de bons desseins. Il est en quelque sorte le « médecin de la sorcellerie ». Ses « clients » lui écrivent de France et d’Allemagne. | Là se tiendront des réunions annuelles des modernes « sorciers », qui pourront ainsi échanger leurs idées et se communiquer leurs expériences. Lui-même n’utilise la [[magie]] que pour de bons desseins. Il est en quelque sorte le « médecin de la sorcellerie ». Ses « clients » lui écrivent de France et d’Allemagne. | ||
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Au centre d’un cercle, le chaudron qui sert à brûler les crapauds. | Au centre d’un cercle, le [[chaudron]] qui sert à brûler les [[Crapaud|crapauds]]. | ||
Un envoûté appelle Williamson à son secours : il a reçu cette lettre de malédiction. Le soleil étincelant sur le nuage signifie : « bonheur brisé ». Des yeux fixés sur des directions opposées caractérisent la « perte de la volonté ». Le reste exprime : « espoir brisés ». | Un envoûté appelle Williamson à son secours : il a reçu cette lettre de malédiction. Le soleil étincelant sur le nuage signifie : « bonheur brisé ». Des yeux fixés sur des directions opposées caractérisent la « perte de la volonté ». Le reste exprime : « espoir brisés ». | ||
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Version actuelle datée du 16 mars 2015 à 19:54
Cecil Williamson à l’Oeuvre
Tout Savoir, décembre 1954
A Castletown, dans l’Ile de Man (mer d’Irlande) un ancien producteur de films, Cecil Williamson, a créé un « centre d’information de la sorcellerie ».
Là se tiendront des réunions annuelles des modernes « sorciers », qui pourront ainsi échanger leurs idées et se communiquer leurs expériences. Lui-même n’utilise la magie que pour de bons desseins. Il est en quelque sorte le « médecin de la sorcellerie ». Ses « clients » lui écrivent de France et d’Allemagne.
A Casteltown, donc, non loin des ruines du « Moulin rouge » (sic) abandonné, se dresse la maison que Cecil Williamson a spécialement aménagée pour pratiquer des contre-envoûtements. De toute l’Europe, des envoûtés lui demandent son assistance.
L’intérieur de la « cuisine du sorcier ». Un crocodile est pendu au plafond. Contre le mur cette inscription :
« A la mémoire des neufs millions d’êtres humains montés sur le bûcher en sacrifice à la superstition. »
Au centre d’un cercle, le chaudron qui sert à brûler les crapauds.
Un envoûté appelle Williamson à son secours : il a reçu cette lettre de malédiction. Le soleil étincelant sur le nuage signifie : « bonheur brisé ». Des yeux fixés sur des directions opposées caractérisent la « perte de la volonté ». Le reste exprime : « espoir brisés ».
Pour Williamson le travail consiste à envoûter à son tour l’envoûteur. Il fabriquera, en terre glaise, une statuette de celui-ci. C’est sur les tombes d’un cimetière, qu’il va cueillir les baies qui en seront les yeux. Des herbes représenteront les tendons et les muscles.
Après avoir été cherché dans la falaise des morceaux de quartz blanc qui représenteront os et dents, il se rend, au crépuscule, sur la plage, à marée basse, afin de trouver les vers qui seront les entrailles de la figurines. Un peu de résine symbolisera les glandes de son organisme.
Le fluide du corps est apporté par l’eau courante. A l’aide d’une paille le sorcier insuffle la vie à la poupée. Puis, selon les règles, il va la maltraiter, au sens vrai du mot, afin que l’envoûteur soit à son tour sévèrement puni. Pour cela il l’expose tout d’abord au feu rituel.
La figurine est ensuite piquée d’éclats de verre, qui tueront la puissance maléfique de l’envoûteur, puis empaquetée dans un linceul, elle est expédiée à la personne envoûtée. Une lettre donne à celle-ci les instructions utiles pour compléter le rite.
Une fois la figure enterrée, l’envoûté allume dessus un feu de bois et tourne autour en ajoutant ses malédictions à celles que Williamson a prononcées lui-même après avoir brûlé les corps de trois crapauds noirs, d’un rat marron et d’un coq noir dans le brasier de sa « cuisine ».