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Grand bassin cultuel formé de plaques d'argent datant du I er ou IIème siècle avant notre ère , découvert en 1891 dans une tourbière danoise et conservé au Musée de Copenhague.
Grand bassin cultuel formé de treize plaques d'argent datant du I er ou IIème siècle avant notre ère, découvert en 1891 dans une tourbière danoise et conservé au Musée de Copenhague, le [[chaudron]] de Gundestrup constitue l'un des joyaux de l'archéologie celtique.


[[Fichier:800px-Gundestrupkarret1.jpg|200px|thumb|left|Le Chaudron de Gundestrup]]
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Une reproduction est visible au Musée gallo-romain de Fourvière à Lyon (Lugdunum), une autre est conservée dans les réserves du Musée de la civilisation celtique de [[Bibracte]] (Saône-et-Loire) et a été exposée au Musée Archéologique de Dijon (Côte d'Or) en 2010 lors d'une exposition sur les monnaies, une galvanoplastie est visible au Musée d'Archéologie Nationale à Saint-Germain-en-Laye.
Une reproduction est visible au Musée gallo-romain de Fourvière à Lyon (Lugdunum), une autre est conservée dans les réserves du Musée de la civilisation celtique de [[Bibracte]] (Saône-et-Loire) et a été exposée au Musée Archéologique de Dijon (Côte d'Or) en 2010 lors d'une exposition sur les monnaies. Une galvanoplastie est également visible au Musée d'Archéologie Nationale à Saint-Germain-en-Laye.


Ce récipient n'avait pas été fabriqué d'une seule pièce : il consiste en une série de plaques qui avaient été démantelées avant enfouissement dans le sol tourbeux.  
Ce récipient n'avait pas été fabriqué d'une seule pièce : il consiste en une série de plaques qui avaient été démantelées avant enfouissement dans le sol tourbeux. Il mesure 70 cm de diamètre et peut contenir 110 litres de liquide.


Les personnages, créatures et motifs qui ornent ses plaques relatent probablement des épisodes de la mythologie celtique.
Il est admis que le chaudron aurait été fabriqué en Thrace, l'actuelle Bulgarie. On ignore comment il transita du sud-est au nord de l'Europe, mais il aurait sans doute été rapporté comme butin de guerre par une tribu germanique. Il aurait ensuite été enterré dans une tourbière en guise d'[[offrande]] aux dieux.
 
Les personnages, créatures et motifs qui ornent ses plaques relatent probablement des épisodes de la mythologie celtique, dont l'interprétation reste délicate, et a suscité diverses hypothèses.
 
Les panneaux extérieurs représentent chacun un buste de divinité, les bras levés, entouré de sujets divers, tandis que les quatre panneaux intérieurs offrent des scènes complexes. Le fond présente un taureau couché.<ref>d'après Paul-Marie Duval, "Les dieux de la Gaule", Payot, 2002.</ref>
 
==Liens externes==
*[http://jfbradu.free.fr/celtes/les-celtes/cadre-mythologie.php3# Le chaudron de Gundestrup sur le site de JF.Bradu (site à vocation pédagogique)].
 
==Sources==
<references>

Version actuelle datée du 17 avril 2015 à 15:21

Grand bassin cultuel formé de treize plaques d'argent datant du I er ou IIème siècle avant notre ère, découvert en 1891 dans une tourbière danoise et conservé au Musée de Copenhague, le chaudron de Gundestrup constitue l'un des joyaux de l'archéologie celtique.

Le Chaudron de Gundestrup

Une reproduction est visible au Musée gallo-romain de Fourvière à Lyon (Lugdunum), une autre est conservée dans les réserves du Musée de la civilisation celtique de Bibracte (Saône-et-Loire) et a été exposée au Musée Archéologique de Dijon (Côte d'Or) en 2010 lors d'une exposition sur les monnaies. Une galvanoplastie est également visible au Musée d'Archéologie Nationale à Saint-Germain-en-Laye.

Ce récipient n'avait pas été fabriqué d'une seule pièce : il consiste en une série de plaques qui avaient été démantelées avant enfouissement dans le sol tourbeux. Il mesure 70 cm de diamètre et peut contenir 110 litres de liquide.

Il est admis que le chaudron aurait été fabriqué en Thrace, l'actuelle Bulgarie. On ignore comment il transita du sud-est au nord de l'Europe, mais il aurait sans doute été rapporté comme butin de guerre par une tribu germanique. Il aurait ensuite été enterré dans une tourbière en guise d'offrande aux dieux.

Les personnages, créatures et motifs qui ornent ses plaques relatent probablement des épisodes de la mythologie celtique, dont l'interprétation reste délicate, et a suscité diverses hypothèses.

Les panneaux extérieurs représentent chacun un buste de divinité, les bras levés, entouré de sujets divers, tandis que les quatre panneaux intérieurs offrent des scènes complexes. Le fond présente un taureau couché.[1]

Liens externes

Sources

<references>

  1. d'après Paul-Marie Duval, "Les dieux de la Gaule", Payot, 2002.