« Val sans retour » : différence entre les versions

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==L'arbre d'or==
==L'arbre d'or==


Un chataîgnier couvert de feuilles d'or, création de l'artiste François Davin, témoigne de la renaissance de la forêt de Brocéliande, ravagée par les incendies de 1990.
Un [[chataîgnier]] couvert de feuilles d'or, création de l'artiste François Davin, témoigne de la renaissance de la forêt de Brocéliande, ravagée par les incendies de 1990.


C'est un lieu touristique protégé, très visité.
C'est un lieu touristique protégé, très visité.

Version du 7 janvier 2015 à 07:43

Portail:Mythologie bretonne

Matière de Bretagne

Cycle arthurien


Vallée située en forêt de Paimpont (Ile-et-Vilaine), qui selon la légende correspondrait au Val sans retour, en Brocéliande, ou Val périlleux, où la Fée Morgane retenait prisonniers les chevaliers infidèles en amour. Ceux-ci furent sauvés par Lancelot du Lac, qui mit fin au sortilège. Cet épisode de la légende arthurienne est relaté dans le Lancelot-Graal, compilation anonyme de textes arthuriens du XIIIe siècle.

L'arbre d'or

Un chataîgnier couvert de feuilles d'or, création de l'artiste François Davin, témoigne de la renaissance de la forêt de Brocéliande, ravagée par les incendies de 1990.

C'est un lieu touristique protégé, très visité.


Légendes

Les pierres de la région sont remarquables par leur couleur rouge. La légende raconte qu'il s'agit du sang des fées :

A Tréhorenteuc, sept fées étaient venues se réfugier sous les eaux troubles du Miroir aux Fées. Un jour, l'une d'elle aperçut un chevalier qui se promenait aux abords du lac. Elle s'en épris. Afin de protéger l'existence du Petit Peuple, les sœurs de la fée décidèrent de sacrifier le chevalier, et le tuèrent. Découvrant son aimé sans vie, la fée décida à son tour de tuer ses sœurs, et de ramener le chevalier à la vie grâce à une potion magique de sa fabrication. Elle égorgea ses sœurs, pris une goutte de sang de chacune d'entre elles, et jeta leurs corps dans l'étang. Mais leur sang continua de couler, et toutes les terres aux alentours s'en imprégnèrent. C'est ainsi que la roche prit la couleur rouge du sang des fées.[1]


Sources

<references>

  1. D'après "La Forêt de Brocéliande", Editions Entre terre et mer, Vannes, 2007.